vous êtes ici : accueil > Actualité

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Un cheminot condamné

Un agent de la SNCF a été condamné à 2 mois de prison ferme pour des incidents à la fin de la manifestation du 23 septembre. D’autres manifestants jugés en comparution immédiate sont aussi en détention.

Près de 500 personnes se sont rassemblées mercredi devant la Cour d’appel de Rennes et ont scandé « Jérôme, tiens bon, on te sort de prison ». Elles étaient venues soutenir Jérôme, un agent SNCF, condamné à 2 mois de prison ferme. La justice l’accuse d’avoir été mêlé à des incidents violents après la manifestation du 23 septembre.

Jérôme a déjà passé 5 semaines derrière les barreaux, pour avoir jeté des pierres en direction des forces de l’ordre. Le cheminot CGTiste nie les faits. Il n’existe aucune vidéo et aucune photo pour prouver son implication, seulement le témoignage d’un policier.

La Cour d’appel a refusé mercredi de libérer Jérôme. Son épouse, Christelle, se dit « écœurée ». « C’est scandaleux. Il n’y a aucune preuve contre lui. Tout ce qu’on lui reproche, c’est sur des hypothèses », s’indigne-t-elle. « Je ne sais pas ce que je vais expliquer à mes deux enfants ce soir », ajoute Christelle dans un sanglot.

Huit manifestants, arrêtés à Saint-Nazaire, et jugés en comparution immédiate « pour l’exemple » sont toujours en détention.

Par ailleurs à Nanterre, près de Paris, onze jeunes âgés de 14 à 20 ans ont été interpellés, soupçonnés d’avoir participé aux affrontements avec la police à proximité du lycée Joliot-Curie.

Article publié le 3 novembre 2010.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.