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Le 1er mai, je serai dans la rue...et toi ?

Du jamais vu ! Huit syndicats, ensemble, le 1er mai appellent les salariés, retraités et privés d’emploi à manifester pour faire entendre leurs revendications auprès du gouvernement et du patronat.

Lire le tract commun

Si l’on en juge par les tendances annoncées par les sondages, les Français approuvent massivement les mobilisations sociales et leur contenu revendicatif. Ils se réjouissent de l’unité syndicale inédite pour ce 1er mai.

Passer d’un soutien de l’opinion à une disponibilité pour agir et un engagement dans les manifestations, c’est tout l’enjeu de ces prochaines semaines .

A moins de trois semaines du grand rendez-vous unitaire le 1er mai, les enquêtes d’opinion continuent à montrer le fort potentiel de mobilisation sociale. Selon une enquête LH2 pour nouvelobs.com trois Français sur quatre (76%) qualifient de « bonne chose » le fait que les huit centrales syndicales manifestent pour la première fois ensemble le 1er mai prochain sur la base de revendications communes« . Toujours selon nouvelobs.com, »l’approbation est particulièrement massive parmi les sympathisants de gauche : 91% y voient une « bonne chose » contre 8% une « mauvaise chose » (1% n’ont pas d’opinion). Les sympathisants de droite approuvent eux aussi l’union des syndicats à une nette majorité : 61% contre 35% (4% ne se prononcent pas)."

Appel des Fédérations des Finances CGT, Solidaires, FO, CFDT, UNSA

N’en déplaise aux commentateurs « accrocs » du libéralisme qui martèlent cette idée, le puissant mouvement social engagé le 29 janvier dernier et amplifié le 19 mars est tout autre chose qu’une simple poussée de désarroi et de mécontentement.

Pour tous les manifestants rassemblés dans les immenses défilés qui ont sillonné les villes, il y a des exigences sociales fortes auxquelles donne corps la plate-forme revendicative unitaire des 8 centrales syndicales CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO, FSU, Solidaires, UNSA. Il y a la légitimité renforcée des revendications portées par les salariés depuis des années.

Elles s’appuient sur une conviction légitime : cette crise n’est pas celle des salariés, les responsables sont à rechercher du coté du MEDEF et du gouvernement qui développent avec obstination des politiques libérales contre le monde du travail, pour mieux les mettre au service des affairistes et des financiers.

La réalité ne risque d’ailleurs pas de démentir cette perception, bien au contraire. La publication des résultats des entreprises en ce début d’année, la révélation des rémunérations versées à certains grands patrons sous forme de stocks options ou autres parachutes dorés alors même que les salariés sont sommés de se serrer la ceinture, alors même que les licenciements se multiplient, tout ceci contribue à un climat d’exaspération que le pouvoir politique peine à calmer.

Un sentiment grandit : les injustice et les souffrances sont toujours pour les mêmes tandis que les autres, ceux aux commandes continuent comme si de rien n’était.

A la DGFIP, c’est le même sentiment qui domine face au refus du Directeur général de négocier sur les revendications posées par les agents. Le 27 mars dernier, aux syndicats venus exiger l’ouverture de négociations sur l’emploi, les rémunérations, les conditions de travail, l’amélioration des garanties collectives et les réformes en cours, M. PARINI a opposé une fin de non recevoir. Pour lui, tout va bien, on continue !

Se pourrait-il qu’on ne dise pas tout à M. PARINI ? Se pourrait-il qu’il ignore l’accueil ô combien chaleureux que réservent les agents sous des formes variées à son opération de propagande dans les directions locales et aux fastes qui l’accompagnent ? On aura du mal à le croire !

La vérité c’est qu’à la DGFIP comme ailleurs, dans les sphères gouvernementales et patronales, la rigidité et le calme affichés, souvent teintés de provocation, ont bien du mal à masquer l’inquiétude qui gagne face à un mouvement profond et résolu.

  • Transformer leur inquiétude en obligation de négocier les revendications, voilà l’objectif ;
  • Amplifier le mouvement, lui donner encore et toujours plus de force, voilà l’enjeu du moment ;
  • Construire avec détermination les revendications, avec tous les salariés, dans des actions sectorielles, départementales, nationales et internationales toujours plus importantes, voilà les moyens d’avancer.

    Les 8 syndicats français proposent de faire du 1er mai une gigantesque journée d’action unitaire pour les revendications avec l’ambition de faire participer un maximum de salariés du public et du privé, de familles, de retraités, de privés d’emploi.

La CGT Impôts et Trésor appelle tous les agents de la DGFIP à réserver d’ores et déjà cette date du 1er mai pour participer aux initiatives locales.

ALORS, D’AVRIL A MAI SOYONS AU RENDEZ-VOUS ! TOUS ENSEMBLE NOUS GAGNERONS !

Article publié le 14 avril 2009.


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