vous êtes ici : accueil > Actualité

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL SERA T’ELLE RECONNUE DANS LE DOCUMENT UNIQUE ?

En Europe, on estime que plus d’un travailleur sur quatre souffre du stress... et que le stress compte pour plus de 50% de l’absentéisme dans les entreprises, ceci entraînant 20 milliards d’euros de surcoûts au sein de l’Europe des 15 en 2002.

Le stress maladie du siècle sans doute… mais qui sort aujourd’hui des clichés et des simples états d’âme. Cela peut toucher tout le monde et peut avoir des effets dévastateurs.

Le stress peut être très dangereux, il peut à la longue détruire les cellules de nos cerveaux, nous faire grossir, détruire nos neurones, entraîner des problèmes graves de sommeil, des dépressions, des infarctus et même attaquer nos chromosomes.

Il accélère également le vieillissement et est également dévastateur par effet ricochet sur l’entourage
(statistiquement, pour une personne « stressée » par son travail et qui perd son emploi, ce sont six personnes autour d’elle qui vont aussi en porter les conséquences)…

Avez-vous lu l’article intitulé “Rompre l’isolement professionnel” de “La Revue de la Mgefi” arrivé dans vos boîtes aux lettres ?Mal-être, stress, violences, harcèlements, conduites addictives, et même suicides... les risques psychosociaux au travail relèvent d’une problématique particulièrement complexe et ardue, parce qu’elle touche à la fois à l’individu et son ressenti subjectif, une organisation professionnelle et notre société tout entière. Comment et pourquoi se forment et se développent aujourd’hui dans notre pays les risques psycho-sociaux ? De quelles manières sont-ils compris et analysés ? Où se situent les véritables enjeux et les problèmes à résoudre ? Poser les vraies questions et apporter de bonnes réponses, telle est l’impossible ambition de cette réunion de travail !

Chez nous à la question : qu’est-ce qui génère ces risques, on peut répondre :

  • les réformes incessantes pilotées par des suppressions d’emplois,
  • la polyvalence accrue
  • la perte des repères professionnels
  • la pression hiérarchique
  • la toute puissance des indicateurs
  • les méthodes managériales du privé appliquées à la fonction publique
  • en une phrase : la dégradation des conditions de travail.

Cependant, il est des réponses qui s’imposent à tous. Elles sont simples et découlent du bon sens :

  • Arrêt des réformes qui détruisent la fonction publique
  • arrêt des suppressions d’emplois qui augmentent la pression jusqu’à la rendre insupportable,
  • mise en place d’objectifs, par une véritable discussion, tenant compte de la réalité et non pas du désir d’annonce pour satisfaire l’administration centrale
  • appréciation des agents en tenant compte de leur spécificité
  • redonner la confiance aux fonctionnaires en cessant de parler d’eux en termes budgétaires négatifs, etc . . .

La prise en compte de ces remarques dans le shéma de prévention et de réduction des risques psycho-sociaux apportera un début de solution à cette douloureuse pathologie.

Article publié le 1er décembre 2009.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.