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DOM/TOM : Il faut des réponses concrètes immédiates !

Alors qu’Yves JEGO pérore sur les antennes qu’il n’y a pas de crise sociale dans les DOM TOM et qu’il ne s’agit là que d’une crise sociétale, les salariés d’Outre-Mer (La Guadeloupe, La Martinique et bientôt La Réunion) sont eux, dans l’action et portent des revendications légitimes dont la hausse des salaires et la lutte contre la vie chère.

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Le puissant mouvement en cours contre la vie chère qui se développe aux Antilles, avec un vaste rassemblement des forces sociales politiques et culturelles en Guadeloupe (LKP), en Martinique (collectif du 5 février) a des contenus revendicatifs qui concerne l’ensemble des peuples d’outre-mer, mais aussi dans une autre proportion la population de l’hexagone sur le pouvoir d’achat, l’emploi, le logement, le contrôle des prix…

L’exigence en outre-mer comme dans l’hexagone d’une augmentation des salaires se heurte au refus du Gouvernement et du patronat sur un nouveau partage des richesses pourtant indispensable avec la volonté de faire payer la crise par tous, tout en continuant d’engranger les profits de la défiscalisation, des exonérations, des subventions nationales et européennes.

Au-delà, les grévistes et manifestants des Antilles veulent une véritable rupture politique et économique en réclamant un véritable contrôle public sur les importateurs distributeurs qu’ils dénoncent comme des « profiteurs » d’un dispositif dont le monopole conduit à des marges sur les produits de consommation de bases considérables (ex. : les pâtes + 97 %).

A juste titre, ils veulent mettre un terme à des économies locales de dépendance, de sous-développement, faisant comme ils l’expriment des « colonies de consommation ». A cet égard, le combat qu’ils mènent se porte sur des intérêts communs avec les salariés et retraités de l’hexagone.

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Le 18 février 2009, Jacques BINO, militant syndical du SNADJI CGTG, a été tué. C’est un acte odieux et intolérable. Le développement des violences sur l’ ??le de la Guadeloupe est la conséquence des tensions provoquées par l’absence de réponses aux revendications des travailleurs. L’intransigeance du Patronat et l’attitude de l’ ??tat ces derniers jours ont conduit au pourrissement de la situation dont ils portent la responsabilité.

Dans ces graves circonstances, la CGT exige que s’engagent, dans les plus brefs délais, de réelles négociations loyales et sérieuses avec les organisations syndicales représentatives des travailleurs dans tous les départements d’Outre-Mer. Comme la CGT et les autres Confédérations l’ont fermement indiqué au Président de la République lors de la rencontre à l’ ??lysée, des réponses doivent être apportées à l’ensemble des revendications exprimées par les organisations syndicales de Guadeloupe.

Cette exigence rejoint celle de l’ouverture de négociations partout dans l’ensemble des DOM/TOM comme sur l’ensemble du territoire national. Seules de véritables avancées sociales dans les DOM/TOM permettront à leurs habitants de vivre et de travailler dignement.

Pour exiger cette ouverture de négociations et apporter sa solidarité active à tous les habitants des DOM/TOM, la CGT appelle à des rassemblements dans toute la France dans l’unité syndicale la plus large, le samedi 21 février 2009.

Un hommage sera rendu dans tous les services de la DGFIP à 11H00 ce mardi 24 février 2009 à notre camarade Jacques BINO

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Article publié le 19 février 2009.


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