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Union des Industries et Métiers de la Métallurgie

Enfumage des medias

Complicité UIMM et DES SYNDICATS ??
Vérité sur les faits.

Cette campagne médiatique interpelle et peut perturber certains militants ou syndiqués CGT, mais au-delà , l’ensemble des salariés. Ce n’est pas anormal, il faut donc rétablir les faits.
Il est rapporté, selon des sources judiciaires (l’ordonnance de renvoi en correctionnel) que tous ces dirigeants de l’UIMM, en plus de salaires très importants, on s’en doute, s’octroyaient des primes en espèces chaque année pouvant atteindre 27 000 euros. D’autres versements en chèques sont évoqués avec des montants plus importants dépassant pour certains les 100 000 euros. A cela s’ajoutaient des frais de représentation et bien d’autres choses.
On parle aussi d’une caisse antigrève de 600 millions qui servait, comme son nom l’indique, à aider les directions d’entreprise lors de conflit du travail. Ces faits seraient confirmés par des DRH de grandes entreprises comme PSA par exemple à propos du conflit d’Aulnay en 2007.

De 2000 à 2007, l’instruction a constaté qu’il n’y a pas eu de versement supérieur à 500€ de la part de l’UIMM à notre structure, cette somme étant le minima des montants vérifiés.
Toutes les autres organisations syndicales ont, semble t-il et selon l’enquête, reçu des versements. Ces affirmations ont été démenties par les syndicats. Officiellement, la FGMM CFDT a publié un communiqué (voir leur site internet) indiquant qu’elle avait reçu la somme de 21 626,13 euros de 2002 à 2006, mais correspondant à des remboursements de frais de participation à des réunions paritaires. C’est tout à fait possible, mais en sachant que ces remboursements ont toujours été refusés à la FTM-CGT jusqu’à il y a 3 ans. Il a fallu attendre l’année 2010 avec la négociation et la signature d’un accord sur l’exercice du droit syndical pour que nous puissions percevoir ces remboursements. Ils sont limités dans l’accord à 20 000 euros par an, sur présentation de factures ou titres de transport bien évidemment.
Au contraire, la FTM-CGT souhaite que la justice détermine avec précision les montants exacts et les bénéficiaires de ce financement illégal, et bien sûr, qu’elle sanctionne sévèrement ceux qui ont commis ces infractions à la loi.
La lumière doit également être faite sur les 600M€ de l’UIMM ponctionnés dans les entreprises et qui auraient servi de caisse antigrève pour le patronat. Il faut que la justice détermine les entreprises bénéficiaires, ainsi que les montants octroyés.

Article publié le 25 octobre 2013.


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