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Retour sur les manifestations ensoleillées (ou pas) de février

Quel plaisir de voir des jeunes, des anciens, des familles, des salariés de tous les horizons sortir défiler un samedi ou un jour de vacances avec les syndicats. Nous étions nombreux chaque fois.

Etant donné les provocations auxquelles se livre chaque jour la macronie, il n’y a aucune raison pour que cette dynamique et cet espoir s’éteigne le 7 mars.

La population sent que quelque chose ne va pas, même Pierre Rosanvallon, ce vieux robinet d’eau tiède adulé à l’ENA et à science-po est sorti du collège de France pour tirer la sonnette d’alarme [il a même dit qu’il irait défiler en manif !].

Ca veut dire beaucoup.

Que rappelle-t-il ?

Que le syndicalisme conserve une importance sociale majeure.

Qu’on ne peut pas gouverner indéfiniment contre le pays.
Que « la légitimité est d’abord juridique » (résultat de l’élection) MAIS il y a aussi « une légitimité morale et sociale, profonde » et que la démocratie doit s’appuyer sur ces deux notions.

Or, l’arrogance de Macron, qui se sert de son élection comme d’un blanc seing pour faire ce qu’il veut, l’éloigne peu à peu de toute légitimité morale, de toute justice vis à vis de la population du pays.
L’exécutif semble sombrer dans une forme de fanatisme, lorsque Lordon traite Macron de « forcené », il n’est pas loin du compte.

Le fanatisme et le jusqu’au boutisme du pouvoir doit trouver face à lui une population déterminée à
l’arrêter.
Ca ne sera pas la première fois dans notre belle histoire sociale que l’hubris d’un dirigeant trouvera le peuple face à lui.

Article publié le 27 février 2023.


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