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Cette décision a été accueillie avec stupeur par la CGT qui a dénoncé "l'acharnement politico-juridique" du parquet.
"Après la relaxe des camarades, j'avais déclaré que c'était une victoire de la raison sur l'absurde. Et bien, il y a encore des gens qui sont dans l'absurde. C'est de l'acharnement politico-juridique. Nous sommes tous abasourdis", a déclaré à l'AFP Serge Lenoir, secrétaire général Union locale CGT du Roannais.
"On pensait avoir tiré un trait sur cette affaire, mais on se rend compte que l'acharnement continue contre les militants syndicaux", a renchéri Didier Marchand, secrétaire du syndicat CGT des agents hospitaliers du Roannais, et l'un des cinq militants poursuivis.
"C'est une simple décision politique car on entre en période électorale", a-t-il ajouté.
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Le 17 décembre, contre l'avis du parquet, le tribunal correctionnel de Roanne avait relaxé les cinq prévenus, quatre hommes et une femme, fonctionnaires de la Défense et agents hospitaliers, estimant que ce prélèvement n'avait en réalité pas lieu d'être.
A l'audience le 5 novembre, le parquet avait requis un mois de prison avec sursis à leur encontre.
En novembre 2012, les cinq prévenus avaient été reconnus coupables par la cour d'appel de Lyon de "dégradations en réunion", mais dispensés de peine, pour avoir inscrit des tags sur un mur en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites en 2010.
Ils avaient toutefois été convoqués par la police et la gendarmerie pour être inscrits au fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), ce qu'ils ont refusé en mai, d'où un nouveau procès.
Le tribunal de Roanne a estimé que le prélèvement ADN ne concernait que des personnes condamnées, alors que les prévenus avaient été dispensés de peine. Le parquet général n'aurait donc pas dû requérir ce prélèvement et la justice ne pouvait donc pas leur reprocher de l'avoir refusé, selon le jugement.